Monday, June 20, 2005

Le salon du Bourget

J'etais au Bourget samedi, et j'en suis pas tout à fait remis. J'ai chopé des coups de soleil et j'ai la crève (tous mes collègues doivent me maudire : j'arrete pas de tousser depuis ce matin). Honnetement, c'etait horrible. Je suis arivé à la gare RER de ce bled, le Bourget. Les navettes pour aller au salon, pas la peine d'y penser, 5000 personnes l'ont fait avant moi. J'y vais à pied, en même temps que 10000 autres victim...passionnés, sous un soleil de plomb. Ca doit bien faire 5 kilometres. Arrivé sur place, faut faire la queue. Pour la fouille. Z'ont peur des terroristes. La zone n'est même pas en dur. Les pieds dans le sable, j'ai une pensée pour ceux qui ont attendu ici les jours de pluie. Vraiment, ça n'a traversé l'esprit de personne que si Al Quaeda veut frapper au Bourget, ils auront du mal à trouver un meilleur objectif que ces milliers de couillons entassés dans un bordel indescriptibles, en train d'attendre la fouille ? A moins qu'on ne cherche pas à sauver les gens, mais les avions... ou les VIP...
Un type gueule dans un porte-voix qu'il faut ouvrir les sacs pour gagner du temps (pas d'appareils pour fouiller les sacs sans les ouvrir, alors que meme les consignes de gare en sont equipés...). Finalement, personne ne fouille les sacs, ça a juste contribué un peu plus au bordel ambiant. Y a juste un gars qui passe un detecteur de metal portable sur les gens. Moi, j'ai de la monnaie, mon telephone et une clé USB dans la poche, une montre, une chainette autour du cou et des lunettes. Ca detecte rien du tout. Ca marche son engin ?
Après.. il faut faire la queue. Encore. Pour acheter son billet. Au passage, je compatis avec les gens prévoyant qui ont acheté leur billet à l'avance. Leur file est encore plus longue que la notre.
Puis... il faut faire la queue. Encore. Pour passer le tourniquet donnant accès au salon proprement dit.

Arrivé là, il ne reste plus qu'à traverser tout l'aerodrome du Bourget, la zone ou se trouve les avions etant de l'autre coté (2km, à vue de nez)). Bon, moi, les halles avec des exposants m'interessent, mais je parie que ça n'est pas le cas de tout le monde (les centres d'usinage et les materiaux composite, ça n'interesee pas tout le monde). La foule est compacte, le soleil lourd. Peu d'abris, tous occupés.

Arrive le soir. Vers 17h, je me dis que je vais m'en aller. Je me dirige vers la sortie. Une fois arrivé dehors, je ne vois pas de navette. Je me renseigne. On m'explique que vu qu'il y avait trop de monde qui voulait les emprunter, elles ont été purement et simplement supprimées. C'est aussi une solution. Elle a l'avantage de la simplicité. Le gars m'explique que je n'aurais pas dû sortir. Il y a des navettes, elles partent de l'autre bout du salon. Exceptionnellement, il veut bien me laisser re-rentrer. Retour sur mes pas (2km. C'est là que mes bras ont vraiment commencé à salement virer au rouge) J'arrive à l'endroit qu'il m'a devrit (près des fusées Ariane). Je ne vois rien qui s'apparente à une indication. Je me renseigne. On me dit de revenir sur mes pas, mais seulement un peu (500 m). Je m'execute. En fait, il faut sortir du salon par une porte laterale. Je
m'aperçois que j'aurais pu sortir près des fusées et que je dois retourner dans cette direction. J'y vais (500 m). J'arrive en faità un bête arret de bus de la RATP. J'attends. Un quart d'heure. En compagnie des 80 autres personnes qui sont arrivé avant moi. Un bus arrive. Il est pris d'assaut par ceux qui etait les autres. Un autre bus arrive. Je m'impose et j'entre. Le trajet est long, l'atmosphere oppressante. Il doit bien faire 40° là dedans. Finalement, je n'attends pas d'etre arrivé à la gare avant de descendre et je fais les 800 derniers metres à pieds.

A la gare, la cohue est indescriptible. C'est noir de monde. Il y a un embouteilage rien que pour *entrer* dans la gare. La gare et les quais sont blindés. La SNCF ne semlbe pas avoir renforcé son service par rapport à un samedi normal. Les malaises sont nombreux (comme tout au
long de la journée) Après environ une heure et beaucoup de bousculade, je réussis à prendre le train. Je reste une bonne demi-heure à mijoter, toujours debout, dans l'odeur de sueur, toujours à 40°, avant d'arriver finalement à bon port.

Je suis dans la trentaine, en relative bonne santé. Mais dans la foule, il y avait des enfants et des personnes agées. On voyait beaucoup d'ambulances de la Croix-Rouge passer toutes sirènes hurlantes pour aller ramasser les deshydratés.

Le pire, c'est que le salon est absolument grandiose. Il y a énormement de choses à voir. Ca vaut vraiment le coup d'oeil. J'ai vu des Airbus voler (A318, A340 et A380), des helicoptères (le Tigre) des avions de chasses, des avions anciens voler, des avions au sol, de toutes sortes, des exposants qui montraient les dernières technologies, etc.
Mais on s'aperçoit vraiment que le salon grand public n'est qu'un sous-produit du salon professionnel, sans interet à part rentabiliser la chose. Il faut se pousser à tout bout de champs pour laisser passer les voitures des VIP. Les 12 € du ticket d'entrée doivent être pratiquement du pur benef.
J'ai vu, c'était interessant, mais je ne reviendrais pas.

2 comments:

Anonymous said...

Et ben, si avec ça tu attrapes pas la crève !!!!

Anonymous said...

Fait gaffe, tu risques de pas être en forme piour la fête de la musique !