C'est officiel, Barack Obama a été élu président des États-Unis et entrera en fonction le 20 janvier.
Bon, ne boudons pas notre plaisir, c'est une bonne nouvelle. Même s'il est illusoire de s'attendre à un changement radical dans la politique étasunienne, que ça soit en matière de politique intérieure (lutte contre la pauvreté) ou en politique extérieure (les autres pays continueront sans doute à être considérés avant tout comme des vassaux), l'élection d'Obama marque, on peut l'espérer, un retour à un certain bon sens, par exemple la fin des aventures militaires monstrueuses des États-Unis ou la privatisation des fonctions régaliennes de l'Etat (prisons, armées, gestion de crise...). Ensuite, tout dépendra de la force et de la volonté du nouveau président de revenir sur les législations délétères comme le Patriot Act. Pour l'instant, je me plais à penser qu'Obama a une volonté de réforme forte, et qu'il va donc chercher à améliorer le sort des citoyens de son pays en supprimant les mesures les plus dramatiques prises par l'administration Bush, ce qui est un bien, en soi.
Espérons toutefois qu'il ne subisse pas le même sort que le seul autre président non WASP (puisque catholique) de l'histoire étasunienne, démocrate lui aussi, un certain John Fitzgerald Kennedy...
Cette élection marque aussi, et c'est important, le retour des Etats-Unis à la démocratie, puisque les Républicains ont renoncé ou n'ont pas réussi à la confisquer en la truquant (certains signes montrent toutefois qu'ils ont au moins essayé, voir mon article du 9 octobre). Là aussi, c'est une bonne nouvelle.
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