Le temps passe, Sarkozy démembre la France, et personne ne dit rien. Où est la gauche, se demande-t-on. Personnellement, j'ai l'impression que depuis la campagne des présidentielles, la gauche est paralysée non pas par un quelconque hypnotique sarkozyste mais par le fait que tout ces évènements, depuis la campagne du référendum sur la Constitution européenne, ont révélé qu'il n'y avait plus de gauche en France, et ce depuis longtemps. Le PS, entre ceux qui fraternisent sans vergogne avec l'UMP, le vote "pour" au référendum, la direction du FMI pour DSK (le FMI n'est rien d'autre qu'une machine à fabriquer des petits enfants avec des gros ventres qu'on voit dans les campagnes de pub de l'UNICEF) et la réforme du parti qui va sans doute le conduire à se droitiser encore plus (il va bientôt être à droite du Modem, si ce n'est pas déjà fait), ne peut plus être considéré plus longtemps sérieusement comme un parti de gauche. Ce qu'on a appellé l'extrême-gauche est donc la seule alternative, mais elle est groupusculaire. Le seul espoir est le nouveau parti que Besancenot veut fonder. Mais il a du mal à rassembler au-delà de la LCR. Que faire ?
Pendant ce temps, le démantèlement de tout ce pour quoi nos ancêtres se sont battus, ont souffert et sont morts (et je pèse mes mots) continue, sous les applaudissements des victimes.
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