Il n'aura fallu que quelques heures à Nicolas Sarkozy pour jeter le masque après son élection. En effet, à peine élu, il se paye ou plutôt se fait payer par un de ses "amis", des vacances dont le montant total est estimé à plus de 15 SMIC annuels (près de 40 RMI). Il prétend toutefois qu'il ne voit en quoi cela pose un problème. Tant mieux pour lui. Mais nous, en tant que citoyens, électeurs et accessoirement de contribuables, pouvons-nous accepter que le (bientôt) président de tous les Français se compromette ainsi avec des intérêts privés ? Des informations publiés par Libération prouvent que l'amitié de Bolloré et de Sarkozy est plutôt du genre récente, et que donc ça n'est pas par pure sympathie que l'un a fait bénéficier l'autre de ses largesses. On est en droit de se demander ce que Sarkozy lui a promis en retour. Ce type de pratique porte un nom : prévarication.
Un rappel : Le président est au service de la France, pas l'inverse.
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