Un informaticien dissident d'origine alsacienne vivant depuis sept ans en Ile-de-France, progressiste, humaniste, de quoi ça parle ? Ben de politique, surtout, en fait...
Wednesday, May 30, 2007
Copyright
C'est peut-être une manière de souligner qu'à force de dérives en matière de propriété intellectuelle, un jour toutes les phrases seront sous copyright.
Législatives : Pacte du logiciel libre
Non à la franchise "Sarkozy" !
Ce système de franchise, qui veut qu'un certain montant annuel reste à la charge de l'assuré, fragilise évidémment ceux qui ont le moins d'argent, les pauvres, ceux qui en sont déjà à rogner sur les dépenses de santé. Comment peut-on accepter cela ?
Tuesday, May 29, 2007
Friday, May 25, 2007
Et maintenant, les législatives !
Décidément, il ne reste plus beaucoup de médias, à gauche...
Petit ajout tardif (le 29 mai) : Ca a peut-être un rapport avec le fait qu'Alain Minc, président du Conseil de Surveillance ainsi que de la Société des Lecteurs du Monde, est un fervent soutien de Sarkozy ? Et que Jean-Marie Colombani, le futur ex-directeur du Monde, est également assez proche de l'ancien candidat UMP à la présidentielle ? Lire ceci pour s'en convaincre.
Tuesday, May 22, 2007
Le dilemme de la démocratie
Une remarque toutefois : RCTV a soutenu le coup d'état de 2002 qui a renversé Chavez, démocratiquement élu, encore une fois, pendant deux jours, avec l'appui d'une grande partie des médias, qui sont notamment allé jusqu'à taire les gigantesques manifestations qui ont fini par rétablir le pouvoir légitime. Et ça aussi, c'est mal. L'exigeance démocratique vaut pour tout le monde, et on se demande où était les journalistes, qui manifestent aujourd'hui pour la liberté d'expression, à ce moment-là.
Plutôt que la liberté d'expression, il me semble que les journalistes devraient plutôt se reclamer du devoir d'information. La différence est sensible, et pas seulement au Venezuela.
Wednesday, May 16, 2007
Maintenant, c'est officiel
On ne peut que conseiller à Sarkozy de déguster la journée de demain, quand Fillon annoncera le (probable) ralliement de Kouchner. Ca sera le sommet de sa vie politique (sauf si nos pires cauchemards se réalisent). Après, en principe, ça ne peut plus que redescendre.
Fier comme Artaban
Après avoir démontré qu'il était prêt à tout pour accéder à la magistrature suprême, émaillant son parcours politique de trahisons, de retournements de veste, d'affaires politico-financières et de déclarations démagogiques voire racistes, il a une fois en place, après tant d'efforts et de compromissions, démontré son insignifiance complète comme dirigeant. Essais nucléaires, crises sociales de 1995, dissolution de 1997, référendum sur le traité européen de 2005, il n'y a vraiment pas grand-chose de positif à son bilan. Tout au plus une posture : l'opposition de principe à la guerre en Iraq en 2003, mais on peut lui reprocher son manque de finesse diplomatique, qui a entrainé l'échec de cette posture, la guerre ayant bien eu lieu et les Etats-Unis prenant des mesures de rétorsion contre la France.
Confronter un homme politique à l'heure du bilan à ses promesses électorales devrait être une évidence. Ca semble un tabou, en France. Par charité, je préfère ne même pas parler de la "fracture sociale"...
Si j'étais Jacques Chirac, je serais terrifié par le jugement de l'Histoire.
Tuesday, May 15, 2007
Râleurs !
Ce qui est frappant, c'est que dans l'optique de Metro, le fait que les Français se plaignent beaucoup de leur travail fait forcément d'eux des râleurs. Il y a là un présupposé que je trouve regrettable, mais qui montre bien le point de vue de plus en plus évident chez presque tous les médias français.
Et si les Français étaient tout simplement très malheureux dans leur vie professionnelle ?
Petits ralliements entre ennemis
Les motivations de Sarkozy sont limpides : Faire le plus de mal possible à toute forme d'opposition. Après avoir assassiné le FN (Bon débarras ? Dommage que le président au pouvoir ait repris l'essentiel de son programme) et blessé à mort l'UDF durant la campagne électorale, il espère évidémment infliger des blessures supplémentaires à la gauche et achever les centristes, le laissant seul maitre du champ de bataille. Concrètement, ça veut dire utiliser ses ralliements pour obtenir le meilleur score possible aux législatives (et peut-être aux municipales, puisque des rumeurs parlent déjà d'un énième tripatouillage électoral pour les replacer au mois d'octobre. En 2008, c'est sans doute impossible à gagner : l'agenda sarkozyste doit prévoir qu'à ce moment, il sera en pleine réforme impopulaire) afin d'avoir la majorité la plus large possible (et tout ce qui va avec, y compris une asphyxie financière pour les partis laminés), et d'avoir les coudées franches pour longtemps.
Peu de temps après, sous un pretexte quelconque, un remaniement ministériel laissera les "ralliés" sur le bord du chemin, bien sûr.
Que peuvent-ils donc espérer d'une telle manoeuvre ? Sont-ils naïfs au point de croire que Sarkozy pourrait vraiment avoir envie de gouverner avec la gauche ou même le centre ? Difficile à croire. On s'interroge donc sur leurs motivations. Si quelqu'un a une idée, je suis preneur.
Friday, May 11, 2007
Canard enchainé
Thursday, May 10, 2007
Bas les masques
Un rappel : Le président est au service de la France, pas l'inverse.
Tuesday, May 08, 2007
Elections présidentielles : Bon ben ça y est...
Surtout ne venez pas vous plaindre...« Comme le peuple grossissait tous les jours, les Troglodytes crurent qu'il était à propos de se choisir un roi. Ils convinrent qu'il fallait déférer la couronne à celui qui était le plus juste, et ils jetèrent tous les yeux sur un vieillard vénérable par son âge et par une longue vertu. Il n'avait pas voulu se trouver à cette assemblée; il s'était retiré dans sa maison, le coeur serré de tristesse.
Lorsqu'on lui envoya des députés pour lui apprendre le choix qu'on avait fait de lui: "A Dieu ne plaise, dit-il, que je fasse ce tort aux Troglodytes, que l'on puisse croire qu'il n'y a personne parmi eux de plus juste que moi! Vous me déférez la couronne, et, si vous le voulez absolument, il faudra bien que je la prenne. Mais comptez que je mourrai de douleur d'avoir vu en naissant les Troglodytes libres et de les voir aujourd'hui assujettis." A ces mots, il se mit à répandre un torrent de larmes. "Malheureux jour, disait-il; et pourquoi ai-je tant vécu?" Puis il s'écria d'une voix sévère: "Je vois bien ce que c'est, ô Troglodytes! votre vertu commence à vous peser. Dans l'état où vous êtes, n'ayant point de chef, il faut que vous soyez vertueux malgré vous: sans cela vous ne sauriez subsister, et vous tomberiez dans le malheur de vos premiers pères. Mais ce joug vous paraît trop dur; vous aimez mieux être soumis à un prince et obéir à ses lois, moins rigides que vos moeurs. Vous savez que, pour lors, vous pourrez contenter votre ambition, acquérir des richesses et languir dans une lâche volupté; et que, pourvu que vous évitiez de tomber dans les grands crimes, vous n'aurez pas besoin de la vertu." Il s'arrêta un moment, et ses larmes coulèrent plus que jamais. "Et que prétendez-vous que je fasse? Comment se peut-il que je commande quelque chose à un Troglodyte? Voulez-vous qu'il fasse une action vertueuse parce que je la lui commande, lui qui la ferait tout de même sans moi et par le seul penchant de la nature? O Troglodytes! Je suis à la fin de mes jours, mon sang est glacé dans mes veines, je vais bientôt revoir vos sacrés aïeux. Pourquoi voulez-vous que je les afflige, et que je sois obligé de leur dire que je vous ai laissés sous un autre joug que celui de la vertu?" »
Montesquieu, Les lettres persanes (source : Wikisource)
Wednesday, May 02, 2007
Débat, suite
J-3. Amusons-nous !
C'est effrayant. J'ai l'impression d'être dans une voiture lancée à pleine vitesse, en compagnie de 60 millions d'autres personnes, et d'être l'un des seuls à voir le mur de béton armé en plein dans notre trajectoire. Pourquoi y a-t-il si peu de personnes lucides ?
Un conseil : Profitez de ces derniers jours de liberté. Faites la fête, amusez-vous. Ce qui est pris est pris ! La semaine prochaine, une nouvelle ère commence, pour notre malheur à tous. Les temps à venir seront durs.
Le tonnerre gronde déjà...