Thursday, March 01, 2012

Un programme pour 2012 : Économie

Voici la suite de ma série d'articles visant à proposer des réformes pour la prochaine présidence. Après les institutions, c'est le moment de parler de l'économie.

Voila un sujet très vaste, lié à une grande variété d'autres questions : Finances, politique sociale, immigration, recherche, agriculture... Voici donc ce qui devrait être fait d'après moi, en matière spécifiquement économique :

  • Mise en place d'un protectionnisme sélectif, articulé autour d'un indice basé sur la politique sociale et environnementale du pays exportateur, ainsi que sur la réciprocité dans l'ouverture aux exportations françaises. Le libre-échange est un encouragement au dumping sociale et environnemental qui provoque des catastrophes et que nous n'avons aucun intérêt à encourager. Mettre en place une taxe de ce type permettra d'encourager le progrès social et environnemental dans les pays voulant exporter.
  • Toute subvention doit être assortie de contreparties, sous la forme d'engagement dont le respect sera vérifié. Le manquement aux engagements entrainera l'obligation de rembourser les subventions.
  • Stratégie de développement basée sur les PME. Les multinationales ne produisent plus en France ou presque et cherchent toutes sortes de moyens pour échapper à l'impôt. Quelle est encore leur utilité ?
  • Soutien volontariste à la création de coopératives et de sociétés mutuelles : droit de préemption des salariés pour la reprise d'une entreprise sous forme de coopérative, simplification des formalités pour transformer tout autre type d'entreprise en coopérative, incitations fiscales lors de la création d'une coopérative ou lors de la reprise d'une entreprise par les salariés.
  •  Soutien à l'agriculture biologique
  • Nationalisation d'EDF, GDF,Total et Areva (Mélenchon)
  • Investissement volontariste dans les infrastructures : transport ferroviaire (ferroutage, développement du réseau TGV), transport fluvial, généralisation de l'internet à très haut débit
  • Nationalisation des entreprises nécessitant une recapitalisation
  • Refus des délocalisations par les mandataires de l'état dans les conseils d'administration des entreprises dont l'état est actionnaire